Migrations et Climat (séance en visio)

Rencontre EcoMig / Climig – le 17 mai 2023

Dans le cadre du cycle des rencontres sur l’articulation “Migrations & Environnement” organisé par les équipes EcoMig (UMR CNRS ART-Dev) et Climig (ICM), se tient la deuxième séance dédiée à l’articulation entre migrations et changements climatiques. Elle aura lieu le 17 mai prochain de 14h à 17h, exclusivement en visio sur le lien suivant : VISIO

Programme de la 2e séance :

• Xénia Philippenko (Géographe, doctorante BRGM – CNRS LGP UMR 8591 / Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Migrations climatiques internes et internationales en contexte insulaire. Illustration par l’exemple : le cas de Saint-Pierre-et-Miquelon

Le changement climatique représente un défi majeur pour les espaces littoraux du fait de l’aggravation des risques déjà existants et de l’élévation du niveau de la mer. Les îles sont des espaces particulièrement vulnérables et la question de l’adaptation s’y pose de façon aiguë, jusqu’à remettre en question l’habitabilité de ces espaces. Se déplacer devient une nécessité dans certains cas, mais cela soulève de nombreuses problématiques. Après avoir abordé les migrations internes et internationales en contexte insulaire de façon globale, nous approfondirons la thématique à travers l’exemple de l’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon (Atlantique Nord-Ouest).

• Uacitissa Mandamule (Sociologue, doctorante à Aix-Marseille Université – Laboratoire Population Environnement Développement / Observatório do Meio Rural, Maputo – Mozambique) Après le cyclone, les inondations : déplacements de populations et réinstallations provoqués par des catastrophes au Mozambique : le cas d’Idai

Recherche doctorale sur les catastrophes, déplacements et réinstallations de populations au Mozambique, un pays parmi les plus vulnérables à l’occurrence d’évènements climatiques extrêmes, notamment inondations, cyclones et sécheresses. Face à ces évènements, souvent le gouvernement propose aux populations contraintes de quitter leur habitations la réinstallation dans d’autres zones, dites « sécurisées ». Cependant, pour la population, la décision de rester ou de partir des lieux de réinstallation ne dépend pas des injonctions, mais d’un arbitrage que les gens font sur leur situation d’avant la catastrophe d’une part, et de l’après réinstallation, d’autre part. Au cœur de la décision, dans un cas comme dans l’autre, réside la question de l’accès à des terres arables.

Discutantes : Ludivine Eloy (Géographe, CR, UMR CNRS ART-Dev) / Clara Jullien (Géographe, doctorante à l’UMR ART-Dev / Géographie-Cités)

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